La diversité culinaire, une mémoire vivante face aux offres standardisées des grandes surfaces

INTRODUCTION

Les traditions religieuses et alimentaires de Taiwan sont un trésor vivant rempli d’humanité, qui racontent l’histoire, les croyances et les valeurs de ce peuple, ainsi que sa créativité et sa détermination à préserver son héritage.

La nourriture est un élément clé de ses traditions, offrant une multitude de facettes qui nous ramènent à soi et aux autres.

J’ai une grande admiration et une passion dévorante pour la célébration de la mémoire, car cela permet de mieux comprendre qui nous sommes et ce dont nous avons besoin pour bien vivre et coexister avec les autres.

Quoi de plus simple que de célébrer le ciel en restant terre à terre?

Les traditions religieuses et alimentaires sont intimement liées et ne peuvent être dissociées. Les temples sont un élément clé de ce patrimoine, qui donnent vie aux festivals et cérémonies, et montrent l’importance de la communauté et du partage pour perpétuer les traditions.

Des mots contre les maux

Ces traditions religieuses de Taiwan et de leur relation avec la nourriture et la mémoire, mettent en lumière l’importance de préserver le patrimoine culturel. Et cette importance réside à se connecter au passé et de renforcer les liens entre les générations afin de faire rayonner la différence.

Note de l’auteur:

Il est clair que l’industrie de la grande distribution a pris le contrôle de nos assiettes, et ce n’est pas pour le mieux. Au fil des ans, j’ai vu cette industrie détruire l’histoire et le patrimoine culinaire, tout en prétendant nous offrir quelque chose de nouveau en faisant tout pour rayer les différences de son vocabulaire. La différence laisse la place à l’imprévu et l’imprévu, pour le business, c’est pas bon.

C’est comme si nous étions tous atteints de la maladie d’Alzheimer, oubliant le passé et nous contentant de ce que nous offrent les étagères des supermarchés. Cette industrie nous prend pour des imbéciles en nous offrant des plats prétendument “nouveaux” alors qu’en réalité, ce ne sont que des versions édulcorées de ce qui a déjà existé en bien meilleur et en bien plus sain(t). Et mieux vaut ne pas savoir édulcorées a quoi. C’est la raison pour laquelle je tire la sonnette d’alarme en voyant les producteurs locaux se jetant dans ce marché en prétendant et en insistant qu’ils sont locaux et artisanaux…je n’en vois pas les raisons alors que l’environnement qui les représente s’en contre-balance tout en péjorant les petites structures à taille humaine, attentive et qui favorise la vie locale.

D’ailleurs DEMETER que faites-vous dans les grandes surfaces sinon accélérer la perte d’identité de celles et ceux qui vous ont promu*ues et qui luttaient contre cette mondialisation de la grande distribution?

C’est un désastre pour notre patrimoine culinaire et notre culture.

Nous avons perdu quelque chose de précieux dans notre quête incessante pour le confort et la commodité. C’est une grave décision que nous acceptions ce nivellement par le bas, cette culture de l’oubli et de la médiocrité.

Il est temps de retrouver notre fierté culinaire et de faire entendre notre voix. Nous devons refuser de céder aux sirènes de l’industrie alimentaire et redécouvrir les merveilles culinaires des patrimoines du monde qui nous entoure. Notre humanité, notre santé mentale et physique en valent le prix.

Alzheimer ?…c’est quoi déjà

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La perte de la mémoire est l’annulation de toute une histoire

La perte d’un être cher qui ne reconnaît plus son environnement est une épreuve déchirante qui m’a profondément marqué. Cette expérience m’a poussé à réfléchir sur la brièveté de la vie et l’importance de chaque instant avec nos proches. Mais elle m’a également permis de comprendre mes propres besoins ainsi que ceux de mon entourage.

La maladie et la douleur nous rappellent à quel point il est crucial de préserver notre bien-être physique et mental, surtout lorsque tout va bien.

Il est facile de se laisser aller dans un monde en constante agitation, mais il est essentiel de faire l’effort de prendre soin de soi-même et de ceux que nous aimons, particulièrement en période de santé.

L’investissement en soi-même en vaut largement la peine, et le choix de consommer une alimentation de qualité la toute première règle de base afin de prendre soin de soit.

La perte de mémoire efface l’histoire d’une vie sans retour possible. Cela met en lumière l’importance de chérir cette mémoire et de l’honorer à travers la nourriture. C’est un acte de dévotion à la vie, à l’histoire et à toutes les personnes qui ont transmis des valeurs humanisantes et évolutives depuis des siècles ne serait-ce que dans l’élaboration d’un thé, d’une feta, d’une huile ou une épice.

La standardisation des goûts, un nivèlement vers le médiocre

Les grandes surfaces cause des dégâts incommensurables à notre alimentation. En cherchant à nous faire oublier le goût et la valeur des aliments, elles bafouent l’histoire des cultures culinaires et menacent notre santé mentale et physique. Acheter à tout va, aller vite, brader et surtout éradiquer tout lien entre nourriture physique et spirituelle.

La maladie d’Alzheimer est une des conséquences de cette perte de mémoire collective. Un cerveau se nourrit par le sang et ce sang circule des pieds à la tête en traversant nos organes grâce à l’oxygène et aux nutriments que notre alimentation propose.

L’alimentation que nous consommons est décomposée en nutriments dans notre tube digestif (l’estomac et les intestins). Ils sont ensuite absorbés dans le sang puis transportés par le sang vers toutes les cellules de notre corps, y compris le cerveau.

C’est aussi simple que ça: Une alimentation de mauvaise qualité engage notre bien-être des pieds à la tête!

Transformation d’un goût original, une manipulation des savoirs

En oubliant les goûts et les valeurs traditionnels de notre alimentation, nous avons perdu le lien avec notre propre histoire culinaire. Nous sommes devenus des consommateurs aveugles, ignorant la provenance et la qualité de nos aliments.

Les grandes surfaces ont amplifié ce phénomène, en nous proposant des produits standardisés, uniformes, sans personnalité, dont la valeur nutritive reste souvent douteuse.

Mais c’est surtout notre mémoire qui souffre de cette uniformisation culinaire. Nous avons perdu le souvenir de notre passé, de nos racines, de nos traditions. Nous ne savons plus d’où viennent nos aliments et surtout nous ne discernons plus le bon du mauvais. Le corps ne ressent, ne perçoit plus la différence. Les repères sont devenus opaques.

Nous perdons le goût de la diversité, de la découverte, de l’échange. Pourtant, c’est cette mémoire qui nous relie à notre histoire, à notre culture, à notre identité. Elle est la clé de notre avenir, de notre capacité à faire face aux défis du monde moderne.

Chevauchons le Dragon tant que nous le pouvons!

CONCLUSION

En explorant les liens entre les traditions religieuses (ou tout ce qui peut nous mener à célébrer le ciel grâce à l’art, à une religion bienfaisante, la méditation ou toute autre source d’émerveillement) et alimentaires, j’ai réalisé à quel point ces deux aspects de notre vie étaient intimement liés.

Les traditions religieuses offrent un sens du sacré à notre alimentation, et cela ne doit pas être pris à la légère. Au-delà de la simple nourriture, c’est une connexion avec le passé et avec les générations qui nous ont précédés. Nous avons besoin de cette connexion pour dépasser notre quotidien et nous faire plaisir, tout en prenant soin de notre santé.

En renforçant les liens entre les générations et en célébrant notre différence, nous pouvons nous élever au-delà de la banalité de notre vie quotidienne et découvrir de nouvelles expériences.

Je suis arrivé à cette conclusion après avoir été accueilli à Taiwan, où j’ai été frappé par la richesse de leur patrimoine religieux et culturel.

En me promenant dans les rues de Taiwan, j’ai vu à quel point ces traditions étaient encore très présentes dans leur vie quotidienne. Je suis tombé sur un temple un jour, et le lendemain, j’ai été témoin de gongs et de percussions qui rythmaient une procession funéraire en pleine circulation. Cela donne du sens à l”être en vie”.

En fin de compte, notre héritage religieux (ci qui est au-dessus, ce qui nous dépasse) et culinaire (ce qui nous sommes, nous représente) est une partie essentielle de notre identité et nous avons à le célébrer afin de ne pas l’oublier, de ne pas nous oublier.